Les aidants proches: des maillons clés pour les personnes âgées ou fragilisées


















 L'APEC 


L'APEC, "Aidants Proches Entraide Ciney" a été fondée le 2 avril 2021,

et est devenue une asbl le 22 juillet 2022 (voir statuts : 

https://www.ejustice.just.fgov.be/tsv/tsvf.htm) 

.

C'est un partenariat communal entre la Ville de Ciney (Maison Citoyenne, le Conseil consultatif

des Aînés, l'Echevinat de la Santé), l'asbl Aidants proches Wallonie, l'asbl MediCi,

des aidants proches et des volontaires.

-> Pour plus d'informations visitez le site internet: https://www.apecciney.be  


Objectif : 

créer un Réseau de solidarité et d'entraide entre les aidants proches de la

région et des volontaires disponibles pour leur rendre de petits services.


Ce réseau de solidarité et d'entraide fonctionne depuis juin 2021, et compte,

après deux ans d'activité, une vingtaine de personnes, dont plusieurs aidants proches et bénévoles.


Une belle relation de confiance s'est instaurée rapidement, permettant aux bénévoles

de rendre de petits services aux aidants proches.


Concrètement

Les membres de l'APEC se réunissent tous les 2èmes jeudis du mois, de 10h à 12h.

C'est l'occasion d'échanger sur les moments d'entraide qui ont eu lieu, sur l'actualité qui concernent les aidants proches, sur les activités organisées par l'APEC.


L'APEC a obtenu un financement de la Coopérative CERA pour l'année 2023.

Ce financement permettra à l'APEC d'organiser un programme de formation pour les bénévoles.



Vous êtes intéressé.e.s,

en tant que bénévole, ou concerné.e.s en tant qu'aidant proche ?


Prenez contact avec Paul Wilmet, Président : 0477/33.50.19,info@apecciney.be,

ou adressez-vous à l'accueil de la Maison médicale.


Vous pouvez également remplir un bref questionnaire en cliquant sur ce lien :

https://eu.jotform.com/213130679981057 

Les données récoltées sont traitées dans le plus strict respect du RGPD




Depuis 2014, l'aidant proches dispose d'un statut officiel (voir plus bas).


Depuis mars 2024, la loi introduit la notion de "L'aidant qualifié" et définit les actes techniques que celui-ci peut poser.


L’aidant qualifié peut exécuter les actes qui lui sont délégués. Il a besoin de la formation ou de l’instruction nécessaire pour agir correctement et en toute sécurité


Le médecin ou l'infirmier donne l’autorisation à l’aidant qualifié après évaluation de l’état de santé du patient, et définit ce que l'aidant qualifié peut faire et dans quelles circonstances. L’autorisation ne s’applique qu’à un seul patient.

Le professionnel de santé s’assure que l’aidant qualifié dispose de la compétence nécessaire pour exécuter les prestations correctement et en toute sécurité. Il détermine si les prestations que doit accomplir l’aidant qualifié nécessitent une instruction ou une formation. Si nécessaire, le professionnel de santé dispense lui-même la formation nécessaire à l’aidant qualifié.

Une formation est nécessaire? L'autorisation est donnée à un seul aidant qualifié, désigné par son nom.
Une instruction est nécessaire? L'autorisation ne se limite pas à un seul aidant qualifié désigné par son nom.

Le professionnel de la santé délivre un document d’autorisation à l’aidant qualifié. Ce document contient:

  • l’identité du patient
  • en cas de délégation via formation : l’identité de la personne qui reçoit l’autorisation
  • les prestations techniques autorisées
  • la durée de l’autorisation
  • les éventuelles conditions complémentaires et les critères d’alerte éventuels que le médecin, l’infirmier responsable de soins généraux ou l’assistant en soins infirmiers a constaté pour l’exécution des prestations techniques
  • les conditions pratiques de la concertation entre l’aidant qualifié et le professionnel de soin qui donne l’autorisation.


Pour plus d'informations : Aidant qualifié | SPF Santé publique (belgium.be)



Le statut d'aidant proche 


Depuis 2014, la loi Belge reconnait juridiquement l’aidant proche. Une deuxième étape a eu lieu en 2020 : 


LOI DE RECONNAISSANCE DES AIDANTS PROCHES, PUBLIÉE AU MONITEUR BELGE LE 25/06/20,

ENTRANT EN APPLICATION lE 08/09/20


Les démarches pour obtenir le statut d'aidant proche sont à faire auprès de sa mutuelle. Les conditions sont décrites ci-dessous.


En ce moment (2022) un seul droit est lié au statut d'aidant proche : le droit de prendre un congé thématique jusqu'à 3 mois (la durée est passée de 1 mois à 3 mois en juin 2021).

Le congé thématique permet à l'aidant proche qui travaille de prendre jusqu'à 3 mois de congé, selon différentes modalités.  Ces congés ne sont pas comptabilisés comme des jours de vacances annuelles, et une allocation d'interruption peut être obtenue auprès de l'ONEM. Consultez le site de l'ONem pour plus d'informations :

https://www.onem.be/fr/documentation/feuille-info/t164 

.

Selon l'asbl Aidants Proches, le chemin à parcourir reste encore long...

Vous trouverez ci-dessous des extraits de leur site internet

 https://wallonie.aidants-proches.be/


QUELS SONT LES PRINCIPAUX POINTS D’ATTENTION DE CETTE LOI ?

Elle ouvre la possibilité à toute personne accompagnant un proche en déficit d’autonomie de se faire (re)connaître auprès de sa mutuelle, comme « aidant proche » : une simple attestation sur l’honneur, suffit. Le périmètre de l’aidance reste volontairement étendu : famille, conjoints, mais aussi voisins ou amis… peuvent être « aidants proches » et s’identifier comme tels auprès de leur mutuelle. C’est le lien de proximité géographique et/ou relationnelle qui prime.

La loi de 2019 (appliquée au 01/09/2020) reconnaît largement les « aidants proches », sans conditions. MAIS pour accéder à des droits sociaux spécifiques destinés aux aidants proches, la loi cible des aidants qui épaulent des personnes plus dépendantes. C’est à cause de l’investissement des aidants, mobilisés auprès de personnes très vulnérables, que les aidants sont considérés comme plus «à risque».


Pour la reconnaissance simple comme aidant proche, les conditions à remplir sont les suivantes :

    1. Rentrer une déclaration sur l’honneur auprès de sa mutuelle.

      Concrètement, les mutuelles seront amenées rapidement à préciser la procédure et le processus de remplissage de cette déclaration, auprès de leurs affiliés.

    2. Résider de façon permanente en Belgique
    3. Être inscrit au registre national
    4. S’occuper d’une personne qui en raison de son grand âge, de son état de santé ou de son handicap est vulnérable ou en état de dépendance.

      C’est là une grande nouveauté !  Il n’est plus question, contrairement à la loi de 2014, de   « justifier » le niveau de dépendance de la personne aidée : c’est une réelle avancée car en disant cela, le législateur reconnait que les « aidants proches » ne sont pas « cantonnés » à une aide intensive en lien avec une personne lourdement dépendante.

      Leur nombre est beaucoup plus vaste que cette « seule » catégorie.
    5. Le soutien doit être effectué à des fins non professionnelles et gratuit.

      Autrement dit, un professionnel qui travaille auprès d’une personne dépendante ne peut pas rentrer une déclaration sur l’honneur en tant que son aidant proche.

      En revanche, un professionnel (de santé, social…) qui épaule, dans le privé, un individu en perte d’autonomie avec qui il a des liens, peut faire la démarche pour se faire reconnaître comme « aidant proche » de cette personne particulière.
      Qu’en est-il du « bénévolat » ? Un bénévole n’est pas un aidant proche car il exerce son activité dans un cadre déterminé. Souvent, un bénévole dispose d’une assurance fournie par l’organisme pour lequel il s’engage, est parfois tenu à des règles de discrétion…
      C’est une forme de « contrat » qu’on ne retrouve pas en ce qui concerne les aidants proches mentionnés dans la loi.
      Le soutien est « gratuit », c’est-à-dire qu’il ne peut donner lieu à aucune forme de salaire : en d’autres termes, l’aidant proche ne reçoit pas un salaire en contrepartie de l’accompagnement qu’il prodigue.
    6. Avec le concours d’au moins un professionnel.

      Ce peut être simplement un conseil en santé : le médecin généraliste suffit.

    7. En tenant compte du projet de vie de la personne aidée.

      La personne aidée (ou son représentant) est aussi signataire du document : c’est l’occasion d’un dialogue autour de la situation.

      Il se peut aussi que la personne aidée refuse de signer : c’est là son choix, et la procédure de reconnaissance n’aboutit pas.
      Que faire ? Un relais vers un service de médiation (ex. : médiation familiale) peut encourager à ce dialogue. Le médecin généraliste peut aussi réfléchir avec son « patient-aidant proche ».
    8. En ayant développé une relation de confiance ou de proximité affective ou géographique avec la personne aidée

      En d’autres termes, cela signifie que le(s) voisin(s), les ami(e)(s), peuvent aussi être considérés comme des « aidants proches ».